Je viens d'apprendre avec consternation la mort de Georges Frêche. On va bien s'emmerder maintenant qu'il n'est plus là pour animer les campagnes électorales. Certes, c'était à bien des égards un gros con, mais c'était un con qui avait de l'allure, ce qui change tout. En fait, je crois que c'était le dernier homme de gauche, il ne reste plus à présent que des progressistes, dans le genre de ceux qu'on peut trouver ici aux États-Unis, pour qui le combat politique se réduit à la défense des droits des pédés et des clandestins. J'ajouterai que c'était un homme cultivé, ce qui hélas n'est pas courant chez nos politiciens, voire même franchement exceptionnel. Il n'y a qu'à voir comment il a rénové Montpellier, c'est-à-dire sans trahir l'architecture néo-classique du centre historique, pour s'en convaincre. Évidemment, ce n'est pas Martine Aubry qui aurait pu faire construire le quartier Antigone, elle aurait plutôt fait installer quelque saloperie du genre qui plait dans les salons parisiens, comme tous ces petits maires incultes dont l'unique but dans la vie semble être de défigurer nos centre-villes. Bref, en guise d'hommage, je n'ai rien trouvé de mieux que cette vidéo, dans laquelle l'artiste répond aux pleurnicheries d'un élu de l'opposition, lequel est soit dit en passant tout à fait ridicule, en rentrant dans le lard d'un plumitif du Midi Libre qui s'était ému de ce que Frêche critiquait le foulard islamique pendant ses cours à l'université. Comme d'habitude, il dit un gros paquet de conneries, mais il n'empêche que c'est assez jouissif, le journaliste en question, pour ne citer que lui, s'en trouvant assez chaudement habillé pour l'hiver.
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