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lundi 4 octobre 2010

Déclaration de guerre

Figurez-vous que j'étais hier tranquillement en train de lire, le cul posé sur mon canapé, quand soudain mon oeil remarqua quelque chose sous mon bureau. Je lève donc les yeux de mon bouquin et m'aperçois qu'une souris est en train de se balader dans mon appartement, comme si de rien n'était. Il est vrai que je soupçonnais la présence chez moi d'une de ces bestioles depuis quelques jours, ayant retrouvé ces derniers temps des fientes disséminées un peu partout dans mon appartement. C'était donc Élizabeth (puisque c'est ainsi que j'ai décidé de l'appeler) qui me faisait savoir qu'elle avait investi la place. Tant que ce n'était que cela, je pouvais encore le tolérer, mais hier elle a franchi une étape dans la provocation, en allant notamment remuer sa queue pleine de merde juste sous mon nez, près de mon ordinateur dont je ne doute pas qu'elle commencera bientôt à bouffer les fils. Comme ces saloperies se reproduisent plus vite qu'un couple d'immigrés subventionnés (il fallait bien que je dise quelque chose dans ce goût-là, au risque de décevoir les éventuels gauchistes passant dans le coin), j'ai intérêt à prendre le problème à bras le corps rapidement si je ne veux pas bientôt avoir à me battre avec des rongeurs pour savoir qui aura la couverture. Je suis donc allé me coucher hier soir avec la tête pleine de pensées souricides et je me suis réveillé ce matin d'humeur à commettre un massacre. S'il y a des "républicains" par ici, rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de créer deux catégories de souris, ni de me livrer à la moindre discrimination. Au contraire, je suis décidé à faire un carnage méthodique et impitoyable, qui ne souffrira aucune exception : depuis le plus innocent souriceau jusqu'au plus vicieux rat d'égout, je vais envoyer tout ce beau monde déféquer au paradis des rongeurs plutôt que sur mon parquet. Si après cela, je dois être jugé pour génocide, pour n'avoir pas su apprécier les bienfaits de la diversité dans mon appartement, qu'on aura pour l'occasion étendue au reste du règne animal, ainsi soit-il. Bref, c'est la guerre, ici comme ailleurs.

1 commentaire:

  1. Un rat est venu dans ma chambre
    Il a rongé la souricière
    Il a arrêté la pendule
    Et renversé le pot à bière

    (Mac Orlan - la fille de Londres)

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